Le Maroc, du 110 au plateau ...

L'histoire se passe au Maroc, au cours des 3 dernières semaines.
Pour reprendre un jeu de mot (ou de nombre plus exatement) de Pompon, nous sommes partis à 2 discos, l'un immatriculé 81 l'autre 29, soit 110 quoi gast !
Le plateau, ce sera pour la fin.







Bateau vide pour la traversée, malgré super promo de 40 roros le camion + 2 pax !



Et c'est parti ...

Pour commencer une petite piste dans le Rif, en surplomb de la Méditerranée. Presque aussi ensoleillé qu'en Bretagne ...



Un peu de pub ...

Le premier bivouac, pour retrouver les fondamentaux du pliage ...











La Columbus, faut moins de temps pour la plier que pour télécharger la photo !

Bon, comme on sait aussi se servir de nos jambes, une petite randonnée pédestre pour se déstresser des milliers de km de goudron.





Bon pied, chaussé All Terrain bien sûr ...





Bon, c'est pas les cascades d'Ouzoud, mais c'est rafraichissant qd même :

Après le sport, la culture. Fes, classique, mais Zola un peu ...

Jamais de rhumatisme chez les potiers :





Et pas de maladie cutanée chez les tanneurs, y a longtemps qu'ils n'ont plus de peau sur eux



Et un petit contrôle avant de reprendre les choses sérieuses :

Cap au sud, les contreforts du Moyen Atlas et les forêts de cèdres que le brouillard avait cachées à JM et Stef.



Un bivouac en altitude (environ 2000 m), le feu de camp s'impose pour se réchauffer, surtout après le champagne glacé ...







L'intérêt du feu, c'est de pouvoir griller les toasts pour le foie gras !



Je vous dis pas la taille de l'ours qu'a vu Thierry derrière un cèdre ..., mais ça n'a pas l'air d'impressionner les filles !



Rassurez-vous, on n'a pas laissé les cadavres ...

Quelques images de la piste du lendemain, d'abord une petite pub pour le sponsor (on s'arrangera plus tard JM ...)





Ce qui est bien, c'est de voir la piste de loin, même plus besoin de road-book presque !





Profitons de l'heure du déjeuner pour faire sècher les toiles de tente (pas de la pluie, mais de la condensation ...) :

Après les pistes roulantes de la forêt de cèdres, cap vers le jebel Ayachi, dont les cîmes sont encore enneigées.



On va maintenant s'attaquer à la falaise ! La piste devient tout de suite moins llarge ...



Les gorges de Jaffar, un spot particukièrement réputé, parfois un peu technique mais surtout grandiose.







Après les gorges, le cirque du même métal.

Bon, faut quand même pas oublier qu'on roule en Land.

Petite (?) fuite de carburant au refoulement de la pompe immergée dans le réservoir, faut vider le coffre et démonter l'aménagement ...



Heureusement un local couvert (à l'abri du soleil) est mis à notre disposition.
Trois coups de cutter dans la moquette (je sais, ça fait mal, mais c'était plus rapide que de démonter tout l'habillage du disco ...) pour avoir accès à la trappe du réservoir et trouver le tuyau fautif.





Certain ne recule devant rien pour rester allongé à l'ombre ...



Mais encore merci Thierry !

Le lendemain, nous apprenons que la piste que nous voulions emprunter est désormais goudronnée ! Petite impro pour découvrir le tunnel de la Légion au Tizi n'Tagounsta.







Belle piste, mais il manquait la fin, et la descente du col nécessita un peu de hors piste.

Après, une belle galère en remontant un oued dont la piste riveraine avait été emportée par de récents orages (pas de photo car c'était vraiment chaud et l'orage menaçait encore, et il n'était pas prévu de modifier les discos en raft !). Beaucoup d'émotions, mais bivouac sympa chez des bergers très accueillants. Ascension tranquille du Tizi n'Tazazert, dans le jebel Sagho, descente d'enfer en croisant le "raid de l'amitié", un ersatzt de Dakar pour une caravane de Tatayo de vieux péteux à qui j'aurais volontiers fait avaler l'appareil photo : des dizaines de motos qui déboulent la poignée dans le coin dans les virages sans visi, à peine bonjour et encore moins merci des 4x4 que l'on laisse gentillement passer ...



Après toutes ces émotions, détour vers Ouarzazate et la kasbah d'Aït Benhaddou pour un peu de détente.

Au départ de Aït Benhaddou, la piste vers Telouet, au pied du Tizi n'Tichka.



A faire de bonne heure, en espérant ne pas recontrer les meutes de Tatayo à touristes qui dévalent en trombe depuis Marrakech ...

Un petit bivouac en plaine avant de retourner en montagne.



Le jebel Siroua, dans le haut Atlas.



Encore un petit coup de pub ...
Je vais toucher un max JM !

On traverse le route P32 en laissant la vallée du safran, et on attaque le jebel Mawas, dans l'anti Atlas. Un grand plateau sans intérêt avant une piste magnifique.

Une piste entre Tata et Tafraout, au sud de l'Anti Atlas.









Et au sud de Tafraout, en direction de Foum el Hasn, une descente vertigineuse dans un oued ...

Un seul mot MAGNIFIQUE

Plus on va vers le sud, plus il fait chaud. A la limite du supportable dans l'habitacle non climatisé du disco 200 Tdi !

Il doit donc nous laisser aller rejoindre encore plus sud le lit de l'oued Draa assèché.



Rien autour, de quoi lacher les watts sur une surface bien plane !!!

Superbes tes photos Patrice! Très beaux endroits
Vous avez eu quelques petits moments difficiles à priori, j'espère que cela n'a pas été trop dur à gérer.

Un seul petit problème... toutes ces jolies photos... çà donne envie de repartir!!!

Comme il fait assez chaud (un peu plus de 40), route à l'ouest pour retrouver la fraîcheur de l'Atlantique.



Encore une pub pour le sponsor ...



Et un bivouac, avec des serpents comme voisins ... ça coupe l'envie de se lever pour faire popo la nuit !

discopatrice a écrit:

Rassurez-vous, on n'a pas laissé les cadavres ...

Et bien, avec un Saint Emilion Grand Cru, on ne s'en fais pas.....

Et la ou les bouteilles ont pu passer la douane

Enfin l'Atlantique, et l'embouchure de l'oued Draa, pas très loin de Tan Tan.



Une piste en falaise du cap Draa jusqu'à l'oued Aoreora.





Avant de descendre dans le fond de l'oued Aoreora et de rejoindre la plage.





Rien derrière ...



Rien devant ...



Un petit coup de pub et on est parti pour 25 bornes le pied dans les phares sur le sable dur

Remontée de la côte par les pistes presque jusqu'à Agadir.

Où l'on rencontre cet engin hors du commun !



De quoi faire fantasmer Thierry ...



C'est sûr que l'on ne joue pas dans la même cour.

Une escale à Essaouira pendant 2 jours pour récupérer de ce long périple.

Les photos sont magnifiques, c'est vraiment le dépaysement complet, comme le dit JM, ça donne envie de partir ou de repartir , et ce voyage, vous allez le garder dans vos têtes durant longtemps. Quels souvenirs, et les soucis du voyage ne seront que des......oublis

Et c'est la fin des vacances, il faut songer à remonter les 2800 km qui nous séparent de la maison.

Mais au bout de 170 km, plus de son, plus d'image et surtout plus d'eau dans le ballon, après une fuite de la direction assistée qui a du lubrifier la courroie d'entrainement de la pompe à eau et provoquer la surchauffe moteur




Alors la toto sur le plateau et merci la GMF qui nous a ramené à la maison.