De nouveau une victime tuée par une chaine en travers d'un chemin, c'est bien triste...
Narbonne A qui appartient le chemin sur lequel le motard est mort ?
MARIE PINTADO
30/11/2011, 13 h 37 | Mis à jour le 30/11/2011, 14 h 01
http://www.midilibre.fr/2011/11/30/a...ort,423522.phpC’est sur ce chemin rural dit 407 de Canet que l’accident s’est produit.
C’est sur ce chemin rural dit 407 de Canet que l’accident s’est produit. (Photo A. MARTY)
Le chemin sur lequel Patrick Salvador a trouvé la mort, vendredi, appartient-il à la commune de Bizanet, ou est-il privé ? Une enquête, menée par la gendarmerie de Narbonne, est actuellement en cours afin d’établir, avec précision, la dénomination de cette voie d’accès au domaine viticole de Bouquignan. Élément jugé de la plus haute importance puisqu’il pourrait déterminer d’éventuelles responsabilités, d’un côté comme de l’autre.
Patrick Salvador n’aperçoit pas la chaîne métallique
Vendredi, vers 16 h, le jeune Lucquois de 25 ans se balade avec un ami, chacun sur une moto tout terrain, sur le sentier caillouteux. Alors qu’il se trouve en tête, Patrick Salvador n’aperçoit pas la chaîne métallique qui barre la route. Le malheureux la prend de plein fouet, à hauteur du cou. Il meurt sur le coup.
“Chemin rural 407 de Canet”
Dimanche, la sœur de la victime est allée porter plainte. La famille est convaincue que personne n’avait le droit de barrer ainsi l’accès à un chemin public. Elle en veut pour preuve le cadastre, sur lequel le sentier, reliant le domaine à la route d’Ornaisons, est appelé “chemin rural 407 de Canet”.
"Pour moi, il m’appartient"
"C’est un aspect en cours de vérification", confirmait-on, hier, à la gendarmerie de Narbonne, évoquant "la possibilité d’un droit coutumier" qui pourrait s’exercer et de, ce fait, avoir fait basculer le chemin dans le domaine privé. "Pour moi, il m’appartient, commentait hier soir brièvement le propriétaire du domaine de Bouquignan, Me Benet. J’ai fourni mes titres de propriété à la gendarmerie. J’attends, désormais, qu’elle détermine les éventuelles responsabilités".
Pour la famille, "le chemin rural a été barré de manière illégale, sans signalisation, et même pas au début de l’accès". Déjà, le 6 février dernier, un jeune Lucquois de 21 ans avait été victime d’un accident, sur le même sentier, “désarçonné” par une chaîne métallique. Il s’en est tiré avec quelques jours d’hospitalisation. Il doit de nouveau être entendu par la gendarmerie, aujourd’hui.
Quant à l’autopsie pratiquée, hier, sur le corps du défunt, elle a d’ores et déjà confirmé une mort brutale, consécutive à un choc contre la chaîne métallique.
A plouche